chirurgien/ne-dentiste
Du détartrage à la pose d'implants, en passant par l'extraction d'une dent de sagesse, le chirurgien-dentiste fait jouer sa dextérité, doublée de la maîtrise de techniques de soins complexes.
Soins et appareillage
Son domaine d'intervention ? Les dents, les gencives et les mâchoires. Avant de manier la roulette, il pose son diagnostic, effectue des radiographies si nécessaire. Puis il réalise les soins, au besoin prescrit des médicaments (antibiotiques, anti-inflammatoires...). Il choisit et adapte un appareillage (une couronne, un bridge...), qu'il fera réaliser par le prothésiste dentaire. Auparavant, il prend des empreintes ou effectue des moulages de la dentition de ses patients pour une adéquation parfaite des prothèses. S'il est spécialisé en orthodontie, il se consacre à l'implantation des dents et à l'articulation des mâchoires.
Des opérations délicates
Chirurgien de formation, le dentiste peut mener des interventions chirurgicales, sous anesthésie, directement dans son cabinet ou à l'hôpital. Par exemple, il extrait des dents de sagesse, réalise une greffe de gencive lorsque les dents se déchaussent, implante des pivots dans l'os de la mâchoire. Son intervention doit restaurer l'efficacité de la mastication, mais elle a aussi des visées esthétiques.
Conseils et prévention
Autre pan de son travail : donner des conseils en matière d'hygiène bucco-dentaire ou d'alimentation, effectuer des visites de contrôle (dépistage, bilans...) ou un détartrage destiné à diminuer les risques de problèmes dentaires.
Savoir rassurer
Les soins sont parfois douloureux et la peur de la roulette bien présente. Au chirurgien-dentiste d'user de psychologie pour écouter ses patients, les rassurer et exécuter les soins sans stress. Quand un enfant est récalcitrant, il prend le temps de bien lui expliquer en quoi consistent l'anesthésie ou les soins. Parfois, ce sont les parents qui sont les plus inquiets...
Être habile et précis
Ce métier très technique requiert douceur et habileté manuelle : soigner une dent en regardant un miroir dans une bouche exige des gestes précis. La dextérité, la minutie, le sang-froid sont indispensables pour garantir la sécurité des interventions. La position de travail (les bras tendus, parfois debout ou assis), l'effort de concentration et de vision sont des exigences supplémentaires.
S'adapter en permanence
Un chirurgien-dentiste possède des compétences médicales pointues. À côté de la « fraise » qu'il manie au quotidien, de nouveaux équipements de plus en plus sophistiqués (imagerie, soins au laser...) l'amènent à actualiser en permanence ses connaissances. Nombreux sont ceux qui se forment en cours d'activité, en pédodontie (soins aux enfants), en prothèses, en odontologie conservatrice...
Salaire
Salaire du débutant
Variable
Intégrer le marché du travail
Des besoins en perspective
Aujourd'hui, on recense un peu plus de 40 000 chirurgiens-dentistes. Avec la prochaine vague de départs à la retraite, la conjoncture est favorable à l'installation des jeunes diplômés, surtout dans le Nord et les campagnes. Dans certaines régions (Ile-de-France, Provence...) déjà bien pourvues en praticiens, il est plus difficile de percer.
Surtout en libéral
90 % des chirurgiens-dentistes exercent à titre libéral en cabinet privé, soit exclusivement, soit parallèlement à une activité salariée. On trouve néanmoins 10 % d'entre eux dans les hôpitaux, les centres de soins (dispensaires, centres mutualistes...) et le service de santé des armées. Un salariat plébiscité par les jeunes diplômés car l'installation nécessite un important investissement financier.
Se spécialiser pour évoluer
Le chirurgien-dentiste peut se spécialiser après une formation complémentaire en orthodontie, en chirurgie orale (pose d'implants, extraction, dépistage du cancer...), en médecine bucco-dentaire (soins, prothèses...). Il peut encore devenir enseignant-chercheur en hôpital ou passer un concours de cadre de la fonction publique hospitalière. Plus rares sont ceux qui travaillent à la conception de produits ou de matériel dentaire en laboratoire industriel.
CHÌ LIVEDDU DI FURMAZIONI
Quel niveau de formation
6 années d'études sont nécessaires pour devenir dentiste, 8 ou 9 ans pour devenir dentiste spécialisé. La formation débute par une une 1ère année de licence, avec option santé (L.AS) ou un parcours spécifique « accès santé » (PASS) organisés dans les universités.
En 2e et 3e années précliniques : acquisition des connaissances fondamentales nécessaires aux soins des dents (physique, physiologie, anatomie dentaire, biomatériaux et chirurgie buccale). En fin de 3e année, obtention du diplôme de formation générale en sciences odontologiques, niveau licence.
En 4e et 5e années cliniques : le programme s'étend à la santé publique et à l'anesthésiologie. Premiers soins en conditions réelles.
Le 3e cycle : au terme de la 5e année, les étudiants choisissent entre un cycle court (1 an), orienté vers l'insertion professionnelle, ou un cycle long, qui conduit, moyennant concours, à l'internat qualifiant. Celui-ci permet de se spécialiser en orthodontie, médecine bucco-dentaire (en 3 ans) ou en chirurgie orale (en 4 ans). La soutenance d'une thèse est obligatoire pour obtenir le diplôme d'État de docteur en chirurgie dentaire.
Niveau bac + 6 et plus
DE chirurgie dentaire
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