coloriste (papier-carton)
Tel un cuisinier, le coloriste mélange plusieurs encres et composants pour obtenir la couleur exacte souhaitée par le client pour ses papiers ou emballages. En fonction du support à teinter, il ajuste sa recette et suit son évolution à l'impression.
Rechercher le dosage
À partir d'un échantillon fourni par le client et généralement transmis par le commercial, le coloriste recherche le mélange d'encres le plus adapté, ainsi que le dosage précis pour chaque composant. Son but est de restituer au mieux la couleur souhaitée, en tenant compte du support (papier, carton, etc.) qui peut faire varier la teinte initiale au moment de l'impression.
Adapter la recette
Travaillant au départ à l'oeil, le coloriste s'appuie également sur des logiciels spécifiques d'analyse des couleurs. Il doit aussi prendre en compte les notions de coûts, de qualité et d'environnement, très présents dans les entreprises de l'industrie des papiers cartons.
Faire le suivi
Il réalise plusieurs tests d'impression et, le cas échéant, ajuste sa formulation. Il définit les quantités d'encres nécessaire à la fabrication et programme les paramètres dans la machine qui produit la couleur. Il met à jour les fiches recettes des teintes pour pouvoir les reproduire à l'identique si nécessaire. Enfin, il suit l'état de ses stocks pour ne jamais être à cours. Il peut également être force de proposition auprès du service commercial en étant à l'origine de nouvelles teintes.
Un bon oeil
Tout comme on doit avoir un nez pour composer des parfums, le coloriste doit avoir un bon oeil pour reproduire une couleur et trouver sa composition exacte. C'est grâce à l'obtention de la bonne formule qu'il pourra s'approcher au mieux de la couleur souhaitée par le client, tout en respectant le cahier des charges.
De la logique
Le métier de coloriste fait également appel au raisonnement logique, à la réflexion et à l'analyse. Le bon dosage se trouve aussi par équations mathématiques, surtout depuis l'avènement des logiciels.
Et de la rigueur
S'il est important d'être créatif, la rigueur est également de mise dans ce métier, car la couleur trouvée doit être reproductible et stable. Par ailleurs, les composantes doivent être manipulées avec minutie et dextérité.
Salaire
Salaire du débutant
À partir du Smic pour un niveau technicien.
Intégrer le marché du travail
Au labo ou à l'atelier
Selon la taille et l'organisation de l'entreprise, le coloriste peut travailler au sein d'un laboratoire ou dans un atelier de production. Selon les cas, ses attributions seront plus ou moins larges.
De l'oeil et des logiciels
Si, au départ, le coloriste travaille beaucoup à l'oeil pour trouver la teinte correspondant à l'échantillon de son client, il s'aide également de logiciels spécialisés qui évoluent rapidement. Il doit donc se tenir au courant des innovations dans son domaine et se former régulièrement aux derniers outils.
Encadrement ou méthodes
Après quelques années d'expérience, le coloriste pour envisager d'encadrer une équipe. Il peut également évoluer vers un poste de technicien méthodes par exemple.
CHÌ LIVEDDU DI FURMAZIONI
Quel niveau de formation
Si beaucoup de coloristes sont formés sur le tas dans l'entreprise, un bac scientifique ou un bac professionnel du secteur est de plus en plus demandé à l'embauche. Certaines entreprises demandent même un diplôme de niveau bac + 2. La nouvelle recrue ne commencera pas forcément directement par le métier de coloriste, qui demande, en principe, un peu d'expérience et une formation en interne.
Niveau bac
Bac professionnel réalisation de produits imprimés et plurimédia (RPIP) ; procédés de la chimie, de l'eau et des papiers cartons (PCEPC)
Niveau bac+2
BTS pilotage des procédés (PP) ; études de réalisation d'un projet de communication (ERPC) ; métiers de la chimie
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